Si nous lisons attentivement les évangiles nous réalisons que Jésus est réellement admirable.
Quel sang froid lorsque les pharisiens lui tendaient des pièges et voulaient commencer des joutes oratoires. Quel patience. Il a grandit dans une famille avec une mère, des frères et des sœurs qui le prenaient pour un fou parce qu'il marchait dans tout Israël en disant qu'il était un avec Dieu. Il était indifférent aux tentations que le diable plaçait devant lui, il ne semblait même pas sourciller. Lorsque j'ai commencé à lire attentivement la Bible, j'ai constaté que l'image de Jésus qui se formait en moi était différente de celle que le catholicisme m'avait inculqué.
Avant je voyais Jésus comme une personne qui aimait la souffrance et le mysticisme de manière exagérée.
Puis j'ai appris à le connaître, j'ai constaté que c'était un homme fort, inébranlable, pas un hippy, ni un illuminé. Il est vraiment comme un roc, on a envie de s'appuyer moralement sur lui, et d'ailleurs il faut le faire.
Je n'imagine pas comment le créateur a pu marcher sur terre et accepter que ses créatures le maltraitent à ce point. Mais il a tout supporté pour nous sauver.
Les évangiles nous parlent très peu de ses émotions, on ne voit pas Jésus éclater de rire, c'est vrai que l'heure était grave car il avait sur ses épaules le salut de milliards de personnes. Mais malgré tout, nous pouvons lire dans l'évangile de Matthieu quelques exemples de la compassion de Jésus pour les hommes.
Voici quelques moments clés où l'on nous parle de ses émotions:
-Mathieu 8: 10 Après l'avoir entendu, Jésus fut dans l'étonnement
-Jésus semble ne pas aimer montrer sa tristesse aux autres, nous le voyons quand on lui annonce que Jean Baptiste est mort décapité: Matthieu 14: 13 A cette nouvelle, Jésus partit de là dans une barque, pour se retirer à l'écart dans un lieu désert
-Matthieu 14: 14 Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle
-Matthieu 15: 32 Jésus, ayant appelé ses disciples, dit: Je suis ému de compassion pour cette foule
La caractéristique de Jésus Christ est la compassion qu'il éprouvait pour les foules. Il a pris le temps de guérir des personnes qui se voyait abandonné dans leur sort comme l'infirme de la piscine de Bethesda.
Jean 5: 1 à 9
Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques.
Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l'eau; et celui qui y descendait le premier après que l'eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie.
Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit: Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine quand l'eau est agitée, et, pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha.
La porte des brebis spirituelle est Jésus, nous sommes le troupeau de Dieu et Jésus est le divin berger qui prend soin de chacune des brebis. Nous avons parfois des situation désagréables qui traînent en longueur dans le temps, nous voyons parfois les années filer sous nos yeux et notre infirmité spirituelle perdurer. Mais un jour notre berger vient lui-même nous visiter et nous donner la victoire totale. Nous devons garder la foi jusqu'à bout et ne pas laisser notre foi chavirer pace que nous n'avons pas le succès que l'on croit être inhérent à la vie chrétienne.
Lorsque nous sommes dans les épreuves nous nous sentons accablés par nos péchés et nos défaillances, nous nous sentons incapables et inutiles. Mais au contraire c'est dans ces moments qu'il faut proclamer la victoire de Jésus à la croix, et dire à Satan que quelque soit le nombre de péchés qu'il nous montre, devant Dieu nous sommes sans tâches, que cela lui plaise où non. L'apôtre Paul, était oppressé par un ange de Satan (un démon) avec la permission de Dieu, car Jésus savait que cela était le seul moyen d'éviter qu'il s'enorgueillisse.
2 Corinthiens 12: 7 à 10
Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir. Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi, et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.
Ne cédons pas au "New-Age" chrétien, où l'on fait croire que décréter certains parole doit forcément faire tourner toute situation à notre avantage. Ceci n'est plus la foi en la personne de Jésus Christ mais la magie blanche. Le Seigneur peut permettre que nous traversions des situations désagréables qui nous semblent sans fin parfois, il est le potier et nous sommes l'argile. Son but est de nous façonner pour que nous soyons ce qu'il veut, son but n'est pas toujours celui de nous faire vivre une vie sans souci et prospère. Lorsque nous avons des difficultés ce n'est pas que le diable a réussit un mauvais coup contre nous où qu'il a pris Dieu par surprise, mais Dieu veut mettre à l'épreuve notre foi, notre persévérance.
Ne doutons jamais que Dieu nous aime et qu'il considère chacun de nous comme son enfant. Lisons un témoignage de sa compassion dans le livre d'Esaïe et rappelons-nous que Jésus Christ et l'Eternel Dieu sont une seule et même personne:
Esaïe 49: 13 à 15
Car l'Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux.
Sion disait: L'Éternel m'abandonne, Le Seigneur m'oublie!
Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point.
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